Le séminaire des CIBC 2024

Le séminaire a rassemblé début avril pas moins de 240 participants et représenté 36 CIBC à Vichy, démontrant ainsi un dynamisme partagé et un fort intérêt pour les échanges professionnels organisés. Les CIBC Occitanie étaient présents à ce bel événement !
Philippe COTTET, Président de notre Fédération Nationale, a ouvert la journée en exprimant avec émotion sa fierté face à la mobilisation impressionnante du réseau national. Par la suite, Sophie CLAMENS, notre Directrice Générale, a présenté le programme et les ambitions de la journée, émaillant son discours d'anecdotes inspirantes.

Au programme de ce séminaire 2024
Le séminaire des CIBC a proposé 7 ateliers sur des thèmes essentiels : la gouvernance des CIBC, la démarche qualité, la communication, la recherche et développement, l'innovation, la VAE, le développement avec les entreprises, et les tendances du marché du travail.
6 stands thématiques étaient également présents : l’offre de formation du CIBC Academy, les ressources des CARIFOREF, la plateforme MooveBox, le bilan de compétences signé CIBC, les scénarios d’évolution des CIBC à 30 ans et une table de lecture tenue par la Librairie A la Page.
Cette journée séminaire des CIBC a satisfait les participants et enrichi le travail des animateurs et animatrices, offrant une occasion précieuse de discuter de notre profession.

Promesse de marque et engagement
Dans son discours introductif, Sophie CLAMENS a rappelé et mis en avant l'importance de notre métier :
« 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑚𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑛𝑒 𝑙’𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠. 𝑄𝑢𝑒𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒𝑟, 𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒𝑟𝑜𝑛𝑠-𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 ? 𝑃𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡, 𝑑’𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑐𝑒 𝑔𝑟𝑎̂𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑑’𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒𝑟, 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟, 𝑑𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑙’𝑒𝑛𝑣𝑖𝑒, 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒, 𝑙’𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑟, 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑟, 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒, 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒, 𝑒𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑒𝑟, 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑖 𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 ! 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. »

Reste à charge CPF :
vais-je devoir payer une partie de mon bilan de compétences ?

Le CPF (compte personnel de formation), permet à tout actif de capitaliser des droits à la formation, pour financer une action de formation professionnelle, un bilan de compétences, un accompagnement à la VAE. Les droits sont issus d’une contribution de l’employeur et sont utilisables tout au long de la vie active, même pendant une période de chômage. www.moncompteformation.gouv.fr

Depuis mai 2024, le gouvernement a instauré un « reste à charge » pour toute utilisation du CPF.

Reste à charge : de quoi s’agit-il ? Quel montant ?

Concrètement, si vous souhaitez entreprendre un bilan de compétences ou une action de formation en mobilisant votre CPF, vous devrez payer directement une partie du coût, même si le montant disponible sur votre compte dépasse le tarif de l’action.

Le montant de ce reste à charge est actuellement de 100 €, quels que soient le coût et la durée de l’action.

Quelques exceptions à la règle sont prévues :

• Si vous êtes demandeur d’emploi, vous n’aurez pas de reste à charge, à condition que le montant de votre CPF soit suffisant, ou que France Travail cofinance l’action
• Il en va de même si vous bénéficiez d’un abondement (employeur, branche professionnelle, OPCO …).

Un frein réel à l’accès au bilan de compétences et à la formation

De nombreuses organisations professionnelles, dont le SYNOFDES auquel adhère le réseau des CIBC, ont fait part de leurs inquiétudes. En effet le reste à charge va restreindre fortement l’accès au bilan et à la formation, notamment pour les plus fragiles, alors que les défis liés aux évolutions des métiers et du marché du travail sont nombreux.

Pour la fédération nationale des CIBC, « demander à la personne de financer une partie de son bilan de compétences, puis une partie de sa formation, constituerait un frein mortifère pour le dispositif, alors même que c’est un atout pour éviter que les personnes s’engagent dans des parcours qui ne leur correspondent pas et qui peuvent avoir un coût financier certain. »

Les syndicats ont également manifesté leur opposition à la mesure.

Mais compte tenu des enjeux de maîtrise des dépenses liées au CPF, la mesure est entrée en vigueur dès le 2 mai 2024.